M Guy
2013-03-01 20:05:34 UTC
En suivant quelques liens fournis par Chaerophon (et qu'il en soit
vivement remercié), je suis tombé sur deux ouvrages d'un dénommé
MARGOLIOUTH. Celui-ci, apparemment orientaliste réputé à son époque
(https://fr.wikipedia.org/wiki/David_Samuel_Margoliouth), a fait
paraître les deux études suivantes:
http://archive.org/details/chronogramsofeur00margrich
http://archive.org/details/homerofaristotle00marguoft
En résumé, Margoliouth soutient que dans le texte de toutes les
tragédies qui nous sont parvenues se trouvent des indications de
l'auteur, de la date, et d'une dédicace ; les premiers vers iambiques
seraient des anagrammes permettant de retrouver ces renseignements.
Sa démonstration fait appel à une citation de Diogène Laerte (Vitae
philosophorum 5, 93) racontant une anecdote selon laquelle Héraclidès
aurait été renvoyé à la "parastichis" pour vérifier la paternité d'une
pièce.
"Parastichis", selon Bailly, signifie "acrostiche", tandis que Lidell
Scott propose "tout ce qui se trouve en marge, surtout = acrostiche".
Au cours de mes (certes modestes) études classiques, je n'ai jamais
entendu parler de ce phénomène : ma première réaction a donc été de
classer l'hypothèse dans le même panier que le "code de la Bible" ou
les élucubrations de Bonac-Melvrau sur les folios de Shakespeare.
Et pourtant... Margoliouth propose de nombreux exemples, tant et si
bien que je me suis mis à douter, bien malgré moi.
Si quelque correspondant de ce forum pouvait m'apporter un avis plus
autorisé que le mien, je lui en serais éternellement reconnaissant.
Xairete
vivement remercié), je suis tombé sur deux ouvrages d'un dénommé
MARGOLIOUTH. Celui-ci, apparemment orientaliste réputé à son époque
(https://fr.wikipedia.org/wiki/David_Samuel_Margoliouth), a fait
paraître les deux études suivantes:
http://archive.org/details/chronogramsofeur00margrich
http://archive.org/details/homerofaristotle00marguoft
En résumé, Margoliouth soutient que dans le texte de toutes les
tragédies qui nous sont parvenues se trouvent des indications de
l'auteur, de la date, et d'une dédicace ; les premiers vers iambiques
seraient des anagrammes permettant de retrouver ces renseignements.
Sa démonstration fait appel à une citation de Diogène Laerte (Vitae
philosophorum 5, 93) racontant une anecdote selon laquelle Héraclidès
aurait été renvoyé à la "parastichis" pour vérifier la paternité d'une
pièce.
"Parastichis", selon Bailly, signifie "acrostiche", tandis que Lidell
Scott propose "tout ce qui se trouve en marge, surtout = acrostiche".
Au cours de mes (certes modestes) études classiques, je n'ai jamais
entendu parler de ce phénomène : ma première réaction a donc été de
classer l'hypothèse dans le même panier que le "code de la Bible" ou
les élucubrations de Bonac-Melvrau sur les folios de Shakespeare.
Et pourtant... Margoliouth propose de nombreux exemples, tant et si
bien que je me suis mis à douter, bien malgré moi.
Si quelque correspondant de ce forum pouvait m'apporter un avis plus
autorisé que le mien, je lui en serais éternellement reconnaissant.
Xairete