Oncle Fetide
2012-12-16 17:41:37 UTC
Passage obscur où je me suis noyé. Finalement on ne sait plus qui est qui et
qui fait quoi. Je mets entre parenthèses ceux que je pense être les
personnages auxquels renvoient les divers pronoms mais je ne suis sûr de
rien. En fait je crois que je j’y ai bien bu la tasse.
Πορευθέντες δὲ ἀμφότεροι εὗρον πεφονευμένον τὸν Ἄβελ
ἀπὸ χειρὸς Κάϊν τοῦ ἀδελφοῦ αὐτοῦ. καὶ λέγει ὁ θεὸς Μιχαὴλ
τῷ ἀρχαγγέλῳ· εἰπὲ τῷ Ἀδὰμ ὅτι τὸ μυστήριον ὃ οἶδας μὴ
ἀναγγείλῃς Κάϊν τῷ υἱῷ σου, ὅτι ὀργῆς υἱός ἐστιν. ἀλλὰ μὴ
λυποῦ· δώσω σοι γὰρ ἀντ' αὐτοῦ ἕτερον υἱόν, οὗτος δηλώσει σοι
πάντα ὅσα ποιήσῃς αὐτῷ· σὺ δὲ μὴ εἴπῃς αὐτῷ μηδέν. ταῦτα
ὁ θεὸς εἶπεν τῷ ἀγγέλῳ αὐτοῦ, Ἀδὰμ δὲ ἐφύλαξεν τὸ ῥῆμα ἐν
τῇ καρδίᾳ αὐτοῦ, μετ' αὐτοῦ δὲ καὶ ἡ Εὔα, ἔχοντες τὴν λύπην
περὶ Ἄβελ τοῦ υἱοῦ αὐτῶν.
Μετὰ δὲ ταῦτα ἔγνω Ἀδὰμ τὴν γυναῖκα αὐτοῦ, καὶ ἐν
γαστρὶ ἔσχεν καὶ ἐγέννησεν τὸν Σήθ. καὶ λέγει ὁ Ἀδὰμ τῇ Εὔᾳ·
ἰδοὺ ἐγεννήσαμεν υἱὸν ἀντὶ Ἄβελ, ὃν ἀπέκτεινεν Κάϊν῝ δώσω-
μεν δόξαν καὶ θυσίαν τῷ θεῷ.
S’étant rendus l’un et l’autre sur place, ils trouvèrent Abel assassiné de
la main de Caïn son frère. Dieu s’adresse à l’Archange Michel.
« Dis à Adam ceci : le mystère que tu as vu, n’en parle pas à Caïn ton fils
car c’est un enfant de colère. Mais ne sois pas malheureux car (moi Dieu) je
te donnerai un autre fils à la place de celui-ci et celui-là (Seth le futur
fils ?) te montrera ce que tu devras faire pour celui-ci ( OK , mais qui est
celui-ci, Caïn, Abel ou mon jardinier ?).
Voilà ce qu’a dit Dieu à son Messager et Adam garda en son cœur la parole
de Dieu, et avec lui Eve fit de même tout en ayant l’un et l’autre du
chagrin pour leur fils Abel.
Après cela, Adam connut sa femme, elle tomba enceinte et donna le jour à
Seth. Alors Adam s’adresse à Eve : « Voici que nous avons engendré un fils
à la place d’Abel que Caïn a tué ; nous rendrons grâce à Dieu et lui
offrirons un sacifice.
Notes :
λέγει/ s’adresse : je chosis ce mot pour éviter l’amphibologie « dit » qui
est à la fois présent et passé simple. Le texte fait bien souvent la
différence et elle est difficile à garder en français avec le verbe dire.
ὅτι/ ceci : pour les débutants, en grec même classique une complétive après
dire etc. peut en fait exposer au discours direct ce que l’on rapporte. C’est
le cas ici. Il devait y avoir une nuance qui nous échappe. Personnellement,
dans ces cas-là je traduis toujours la conjonction ὅτι par un « ceci » suivi
des deux points.
c’est un enfant de colère : je garde, comme le texte grec, la transposition
traditionnelle de cette formulation hébraïque. En djeun’s, sur les forums
de jeux vidéo on dirait « c’est un rageux », expression qui pour une fois
me semble acceptable et parfaitement adaptée. J’avoue, que j’ai failli l’adopter
ici !
tout en ayant l’un et l’autre du chagrin : « l’un et l’autre » n’est pas
dans le texte mais je suis obligé de le rajouter sinon on croira que seule
Eve est concernée. Le participe ἔχοντες est au puriel et il n’y a dans le
texte grec aucune ambiguïté, ce qui n’est pas le cas en français.
qui fait quoi. Je mets entre parenthèses ceux que je pense être les
personnages auxquels renvoient les divers pronoms mais je ne suis sûr de
rien. En fait je crois que je j’y ai bien bu la tasse.
Πορευθέντες δὲ ἀμφότεροι εὗρον πεφονευμένον τὸν Ἄβελ
ἀπὸ χειρὸς Κάϊν τοῦ ἀδελφοῦ αὐτοῦ. καὶ λέγει ὁ θεὸς Μιχαὴλ
τῷ ἀρχαγγέλῳ· εἰπὲ τῷ Ἀδὰμ ὅτι τὸ μυστήριον ὃ οἶδας μὴ
ἀναγγείλῃς Κάϊν τῷ υἱῷ σου, ὅτι ὀργῆς υἱός ἐστιν. ἀλλὰ μὴ
λυποῦ· δώσω σοι γὰρ ἀντ' αὐτοῦ ἕτερον υἱόν, οὗτος δηλώσει σοι
πάντα ὅσα ποιήσῃς αὐτῷ· σὺ δὲ μὴ εἴπῃς αὐτῷ μηδέν. ταῦτα
ὁ θεὸς εἶπεν τῷ ἀγγέλῳ αὐτοῦ, Ἀδὰμ δὲ ἐφύλαξεν τὸ ῥῆμα ἐν
τῇ καρδίᾳ αὐτοῦ, μετ' αὐτοῦ δὲ καὶ ἡ Εὔα, ἔχοντες τὴν λύπην
περὶ Ἄβελ τοῦ υἱοῦ αὐτῶν.
Μετὰ δὲ ταῦτα ἔγνω Ἀδὰμ τὴν γυναῖκα αὐτοῦ, καὶ ἐν
γαστρὶ ἔσχεν καὶ ἐγέννησεν τὸν Σήθ. καὶ λέγει ὁ Ἀδὰμ τῇ Εὔᾳ·
ἰδοὺ ἐγεννήσαμεν υἱὸν ἀντὶ Ἄβελ, ὃν ἀπέκτεινεν Κάϊν῝ δώσω-
μεν δόξαν καὶ θυσίαν τῷ θεῷ.
S’étant rendus l’un et l’autre sur place, ils trouvèrent Abel assassiné de
la main de Caïn son frère. Dieu s’adresse à l’Archange Michel.
« Dis à Adam ceci : le mystère que tu as vu, n’en parle pas à Caïn ton fils
car c’est un enfant de colère. Mais ne sois pas malheureux car (moi Dieu) je
te donnerai un autre fils à la place de celui-ci et celui-là (Seth le futur
fils ?) te montrera ce que tu devras faire pour celui-ci ( OK , mais qui est
celui-ci, Caïn, Abel ou mon jardinier ?).
Voilà ce qu’a dit Dieu à son Messager et Adam garda en son cœur la parole
de Dieu, et avec lui Eve fit de même tout en ayant l’un et l’autre du
chagrin pour leur fils Abel.
Après cela, Adam connut sa femme, elle tomba enceinte et donna le jour à
Seth. Alors Adam s’adresse à Eve : « Voici que nous avons engendré un fils
à la place d’Abel que Caïn a tué ; nous rendrons grâce à Dieu et lui
offrirons un sacifice.
Notes :
λέγει/ s’adresse : je chosis ce mot pour éviter l’amphibologie « dit » qui
est à la fois présent et passé simple. Le texte fait bien souvent la
différence et elle est difficile à garder en français avec le verbe dire.
ὅτι/ ceci : pour les débutants, en grec même classique une complétive après
dire etc. peut en fait exposer au discours direct ce que l’on rapporte. C’est
le cas ici. Il devait y avoir une nuance qui nous échappe. Personnellement,
dans ces cas-là je traduis toujours la conjonction ὅτι par un « ceci » suivi
des deux points.
c’est un enfant de colère : je garde, comme le texte grec, la transposition
traditionnelle de cette formulation hébraïque. En djeun’s, sur les forums
de jeux vidéo on dirait « c’est un rageux », expression qui pour une fois
me semble acceptable et parfaitement adaptée. J’avoue, que j’ai failli l’adopter
ici !
tout en ayant l’un et l’autre du chagrin : « l’un et l’autre » n’est pas
dans le texte mais je suis obligé de le rajouter sinon on croira que seule
Eve est concernée. Le participe ἔχοντες est au puriel et il n’y a dans le
texte grec aucune ambiguïté, ce qui n’est pas le cas en français.